L’opérationnalisation effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est reportée à une date sine die. L’annonce a été faite cette semaine, par Wamkele Mene, secrétaire général de la Zlecaf, sans toutefois décliner le nouvel agenda.
Loin d’être un accouchement difficile, la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) subit de plein fouet, les impacts de la pandémie du Coronavirus. Initialement prévue le 1er juillet 2020, cette mise en œuvre est reportée à une date sine die.
L’engagement politique demeure malgré le report
M. Wamkele Mene, a néanmoins édifié davantage sur les raisons de ce report. Selon lui, « Il n’est évidemment pas possible de commencer le commerce comme nous l’avions prévu le 1er juillet dans les circonstances actuelles », a-t-il déclaré. Avant de réitérer l’engagement politique et la volonté politique des dirigeants africains qui demeurent, attachés à ce processus visant intégration du marché africain.
Un vaste marché de près de 3,4 milliards de dollars pour 1,2 milliard d’habitants
Pour rappel, c’est en mai 2019 que la concrétisation de la Zlecaf est entrée en vigueur. Elle consiste en le démantèlement tarifaire du commerce entre les 55 pays du continent. Selon les experts, avec cet accord, le continent est supposé créer le plus grand bloc commercial régional au monde, de 3,4 milliards de dollars et 1,2 milliard d’habitants.
La pandémie du Covid-19 porte un coup sur au commerce mondial
Et alors que l’Afrique n’a que tardivement été touchée sur le plan sanitaire et reste la région du monde la moins touchée, les effets de la pandémie sur l’économie en général et le commerce en particulier s’est rapidement fait ressentir. Ce, du fait que le continent est essentiellement exportateur de matières premières et importateur de produits finis.