La visite il y a quelques jours, du Directeur du bureau-pays de la Banque africaine de développement (BAD) en République gabonaise, Robert Masumbuko au siège de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale(CEEAC), semble traduire l’excellence des relations entre la BAD et la CEEAC.
A l’occasion de cette rencontre, Robert Masumbuko et le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piédade Verissimo ont passé en revue, les différents axes de la coopération entre leurs institutions respectives. Dans ce cadre, il est ressorti que sur les 36 nouveaux projets présentés par la CEEAC, son partenaire principal, la BAD, n’en a retenus que dix. Ce qui est loin de d’émousser l’ardeur du patron de la Commission. Pour ce faire, il entend effectuer une visite au siège de la BAD à Abidjan, en début d’année 2021, afin de rencontrer les dirigeants de cette institution financière.
Un tour d’horizon de quelques projets déjà arrivés à maturité soutenus par la BAD, mais dont la mise en œuvre connait encore quelques atermoiements a été effectué. Il s’agit entre autres du projet de construction du pont-route-rail entre Brazzaville et Kinshasa et le prolongement du chemin de fer Kinshasa- Ilebo, et le projet de construction du barrage de Inga, les deux reconnus comme projets phares pouvant booster l’intégration régionale en Afrique centrale et même au-delà
Gilberto Da Piédade Verissimo et son hôte ont également évoqué question liée à la pandémie du Covid-19 et ses conséquences socioéconomiques en Afrique centrale n’a pas été en reste. Ce faisant, Robert Masumbuko a annoncé avoir soutenu beaucoup de pays membres de la CEEAC dans leur stratégie de lutte contre la pandémie du Covid-19. Il a félicité le Gabon qui fait office de modèle dans cette lutte.
Il est à noter que la Banque africaine de développement avait consenti un prêt de 100,5 millions d’euros au Gabon et 300 millions d’Euros au Cameroun, sous forme d’appui budgétaire afin de contribuer à la lutte contre le Covid-19, a rappelé le Directeur Bureau-pays de la BAD. Avant de réitérer la volonté inébranlable de son institution d’appuyer la CEEAC dans la réalisation de ses projets intégrateurs.