Au fur et à mesure que la task-force présidentielle continue le traitement de la dette intérieure du pays, l’on en sait davantage sur les incongruités qui jalonnent son circuit.
Le circuit de la dette intérieure du Gabon est pavé des fausses factures, der compromissions et des complicités. La triste réalité a été révélée par le Porte – parole de la présidence de la République gabonaise, Jesssy Ella Ekogha, dans les colonnes du quotidien l’Union, ce 13 novembre 2020. Telles un pavé dans la marre, ses déclarations mettent à nu, un circuit bien huilé qui permettaient aux prévaricateurs de siphonner allégrement les caisses de l’Etat.
A preuve, a-t-il indiqué : «Certains dossiers laissent apparaitre clairement une complicité entre des opérateurs indélicats et de hauts cadres de l’administration il y aura des poursuites judiciaires ».Ainsi, la dextérité et la minutie du travail vérification de la task force sur l’ensemble du territoire national a permis la découverte d’un scandale financier à hauteur de 440 milliards de FCFA, sur les 650 audités.
Ce résultat tient de deux principaux facteurs : l’approche didactique implémentée et le dynamisme de l’équipe pluridisciplinaire de très haut niveau, – avec des commissaires aux comptes, des responsables des régies financiers, des experts en travaux publics des juristes, etc. – rompue aux réalités du terrain, de cette task force.
Car, « Contrairement un contrôle en droit administratif classique, elle a basé sa méthode sur un contrôle en droit de la régularité de la procédure d’attribution des marchés publics. La structure a en outre, procédé à la vérification, dans les faits et sur le terrain, de la bonne exécution des marchés », a souligné Jesssy Ella Ekogha.
Dans ce cadre, des équipes ont été déployés sur le terrain dans un certain nombre de provinces. Cette approche témoigne incontestablement la rigueur et la crédibilité de l’audit de la task – force, a relevé le Porte – parole de la présidence de la République.