Ils ont été paraphés ce 28 octobre 2019, par les ministres du pétrole, Noël Mboumba, son collègue de l’Economie, Roger Owono Mba et le directeur général d’Assala Energy Gabon Jean –Yves Grall.
Il s’agit des contrats d’exploration/exploitation et de partage de production (CEPP), entre le Gabon et cette compagnie pétrolière. Selon le ministre, Noël Mboumba, la signature de ces contrats témoigne de la forte attractivité du nouveau code des hydrocarbures, conçu avec l’appui du FMI, pour augmenter le niveau de production qui observait une tendance baissière. Avant de décliner les contours de cette opération.
« Nous pensions qu’il y a un réel potentiel dans ces champs ; la plupart des CEPP qui ont été signés aujourd’hui font l’objet des découvertes. Et nous pensions qu’avec les nouvelles technologies, vous aller pouvoir développer et augmenter le niveau de notre production et permettre l’augmentation de notre production et nos réserves pétrolières », a-t-il déclaré.
Selon les termes du contrat, les zones délimitées relatives à ces CEPP sont situées dans la province de l’Ogooué-Maritime dans le bassin ouest du domaine pétrolier onshore et couvrent une superficie d’environ 2829,35 Km2.
En signant ses trois CEPP, la compagnie pétrolière Assala Gabon S.A, se positionne directement dans le domaine de la recherche pétrolière au Gabon, à travers Assala Upstream et dans l’exploration en onshore intensive.
Occasion pour M. Grall, d’apprécier le nouveau code pétrolier récemment promulgué. ‘’Avec ce nouveau code, il y a de nouveau termes fiscaux qui sont disponibles, il y a une volonté de l’Etat gabonais pour que le nouveau code pétrolier soit incitatif, qui va permettre des nouveaux investissements et c’est dans cette logique aujourd’hui que Assala Gabon s’inscrit, dans le renouvellement dans 4 permis d’exploitation et trois permis d’exploration », a-t-il relevé au terme de la cérémonie de signature.
En deux ans de présence au Gabon, Assala revendique avoir augmenté sa production de l’ordre de 20%. En plus de 180 milliards de FCFA, investis pour augmenter sa production, l’entreprise pétrolière prévoit un investissement de 148 milliards de FCFA sur huit ans, pour l’exploitation et la recherche des hydrocarbures dans le bassin sédimentaire gabonais
Quant au sujet de la production gabonaise de brut, l’on indique qu’elle a connu une légère diminution de 11 000 barils par jours en 2018, soit 6%. Et qu’en outre, elle était passée de 198 000 en 2017 à 187 000 barils par jour en 2018. Une régression de 11 000 barils qui aura constitué l’un des arguments ayant poussé le pays à réviser son code pétrolier. Afin de le rendre plus attractif, souple, flexible et intéressant pour les potentiels investisseurs du secteur.