L’analyse de viabilité de la dette gabonaise fait état d’une dette publique jusque-là viable, mais beaucoup plus vulnérable aux risques, selon le Fonds monétaire international (FMI).
En supposant que l’écart par rapport à la trajectoire d’assainissement soit temporaire et que l’objectif de solde budgétaire soit atteint à partir de 2023, la dette publique atteindrait 69 % du PIB avant de redescendre à 52 % en 2025
Toutefois, les risques accrus qui pèsent sur la viabilité de la dette rendent d’autant plus nécessaire d’améliorer la gestion de la dette, de solliciter davantage de prêts concessionnels auprès des partenaires multilatéraux et bilatéraux et d’améliorer l’efficience de l’investissement public. Le Gabon ne présente pas d’arriérés vis-à-vis de ses créanciers externes.
Les mesures prises dans le cadre du programme soutenu par le mécanisme élargi de crédit pour régler les problèmes de coordination qui avaient été à l’origine d’arriérés par le passé, demeurent efficaces pour garantir que le Gabon reste à jour de ses obligations de remboursement.