Selon une récente consultation du Fonds monétaire internationale (FMI) portant sur les performances macro-économiques du Gabon, il ressort que la présence de la filiale locale de singapourienne d’Olam international semble porteuse d’une dynamique de croissance et- de développement pour le pays.
Pour l’institution onusienne, le groupe est resté fidèle à sa logique, avec des activités qui s’inscrivent dans la construction des chaînes de valeur intégrées concentrées non seulement sur le marché local, mais aussi continental.
Depuis 2010, la société a conclu quatre importants Partenariat public-privés (PPP) avec le Gabon. Ils vont de la culture du palmier à l’huile à l’hévéaculture en passant par les fertilisants et la logistique dans le cadre d’une Zone économique spéciale du Gabon (GSEZ) avec des activités multiformes.
À ce jour, le total des Investissements de ces projets est estimé à 1930 milliards de FCFA (environ 3,5 milliards de dollars américains). La plupart des projets sont en phase de production, bien que l’usine d’engrais à base d’ammoniac et d’urée (1,5 milliard de dollars) ait considérablement pris du retard.
De plus, Olam Gabon est devenu le plus grand employeur du secteur privé du comté, avec 17 480 employés directs à fin 2017, dans toutes les unités, générant la moitié de tous les nouveaux emplois du secteur privé au Gabon depuis 2010 (Mouissi, 2018).
Le FMI souligne enfin que la plupart de ces investissements bénéficient d’un système fiscal préférentiel. La Certains projet et autres activités sont exonérées du paiement de l’Impôt sur les sociétés. Quand ils ne bénéficient pas allègements fiscaux, sur les droits de douane d’équipements industriels.
Palmiers à huile et d’hévéa
Les plantations ont été achevées en 2018. Environ 64 000 hectares de palmier à huile sont cultivés et 11 000 ha pour l’hévéa. Ils comptent parmi les plus grands projets de ce type en Afrique subsaharienne ces dernières années. L’entreprise est également engagée sur le processus de certification 100% RSPO d’ici 2021.
Quand ses plantations atteindront leur pleine maturité d’ici 2023-2024, la production d’huile de palme est estimée à 350 000 tonnes par an. Ce qui placerait le Gabon parmi les cinq premiers producteurs africains.
La Zone économique spéciale de Nkok
Le GSEZ a été créé en 2011 et a commencé à fonctionner en 2014. Il est le résultat d’un PPP entre Olam et la République gabonaise. La Zone économique spéciale de Nkok (1 126 ha) fait partie de ce vaste ensemble. Le site comprend un guichet unique services aux entreprises aux participants et aux services publics (eau et électricité). La zone s’est agrandie pour accueillir 141 investisseurs couvrant 95 entreprises différentes employant un total de 2200 travailleurs à fin 2018.
Les investissements cumulés des clients dans la zone ont atteint 380 millions de dollars US, à la fin de l’année 2017. Avec les investissements en cours, ce chiffre pourrait être porté à 600 millions de dollars US en 2020. La ZES de Nkok émerge également, avec environ les trois quarts de ses entreprises qui sont impliquées dans la transformation du bois.
Ce qui permet de dynamiser les exportations gabonaises de produits ligneux à valeur ajoutée, notamment de placage et de contreplaqué. En la matière, le pays a acquis le statut de producteur mondial. La GSEZ envisagerait même de porter ses exportations totales à près de 550 milliard de FCFA d’ici 2020, en mettant l’accent sur les marchés indien et chinois.
Avec le FMI