C’est ce que révèle le Fonds monétaire international (FMI) dans une récente analyse de la viabilité du pays.
En effet, souligne le Fonds, ‘’après une amélioration constante de la dynamique de la dette publique, le choc COVID-19 entraînera une augmentation de 10 points de pourcentage du niveau de la dette publique en 2020 (par rapport à 2019), à 69% du PIB dû pour ralentir la croissance’’.
En outre, les pressions sur la liquidité se sont intensifiées, tandis que les besoins de financement bruts se situant 4 points de pourcentage de PIB, observent une hausse à 12% et devraient culminer à 18% en 2025.
Heureusement, le pays a pu émettre un Eurobond peu de temps avant le choc du covid – 19, qui a été utilisé pour payer d’avance les obligations arrivant à échéance en 2024-2025, atténuant ainsi quelque peu, les risques de refinancement.
Cependant, le sentiment actuel du marché peut empêcher des opérations similaires à court terme et d’importantes échéances en euro-obligations subsistent. De plus, après COVID-19, les niveaux d’endettement et les besoins de financement sont plus vulnérables aux chocs macroéconomiques, notamment chocs d’intérêts et de change.
Avec des prix internationaux du pétrole proches du seuil de rentabilité, des baisses pourraient affecter de manière significative la production et les revenus pétroliers, exerçant de nouvelles pressions sur la soutenabilité de la dette. Malgré des risques accrus, la dette publique reste soutenable.
Quant à la dette, elle reste sur une trajectoire soutenable. Selon le FMI, les besoins de financement sont gérables à court terme, tandis que des efforts accrus aider à gérer les besoins à moyen terme plus importants. Le Fonds préconisé donc de poursuivre la mobilisation des financements, à accroître la présence sur le marché régional et à renforcer gestion de la dette.