L’annonce a été faite cette semaine, par le PM, Julien Nkoghe Bekale, à la faveur du lancement de la campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
Quoique prescrite par la constitution, l’exercice de la déclaration des biens au Gabon, n’a jamais véritablement été mis en œuvre. Dans la cadre de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale entend désormais changer la donne.
Dans un futur proche, son gouvernement et lui-même, vont s’atteler à cet exercice de déclaration de biens. Cette nouvelle disposition fait suite au bilan quasi-nul qu’affichent les instruments et mécanismes mis en œuvre par l’Etat, afin de combattre ces fléaux.
Pour ce faire, Julien Nkoghe Bekale annonce un nouveau cycle dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance. Celui-ci intégrera ‘’l’efficacité réelle et non des effets d’annonce, aux effets de mode ou de bonne conscience internationaliste’’, a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter qu’il tiendra également compte d’une meilleure coordination de l’ensemble des actions menées conjointement par les entités administratives en charge de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. A cela s’ajoutera une opérationnalisation ainsi qu’une plus grande vulgarisation de celles-ci.
Il faut noter que cette mesure a fortement été saluée par les populations. Lesquelles déjà éprouvées par un quotidien bien difficile, subissent durement les affres de ces fléaux à tous les niveaux. Vivement expriment-ils, que les fruits puissent tenir la promesse des fleurs.
Car, à titre de morceau choisi, selon les données de Transparency international portant sur la corruption et la bonne gouvernance dans le monde publié en décembre 2015, de 2011 à 2014, ce sont près de 700 milliards de FCA qui auront été détournées au Gabon.