A Yaoundé où elle se tenait, la 34e session du Comité Inter-Etats a préparé les affaires à inscrire à l’ordre du jour du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC), qui se tiendra dans un proche avenir.
Sur les principaux dossiers abordés, figurait celui relatif aux questions budgétaires, par ailleurs principal sujet de cette rencontre. Ainsi, l’examen du projet de budget de la Communauté pour l’exercice 2020 n’a pas échappé à la tradition. Il a donné lieu à des débats riches et approfondis.
Statuant sur ce point, le Comité Inter-Etats a approuvé l’ensemble des projets de budget de toutes les Institutions, organes, institutions spécialisées et agence d’exécution de la communauté. Au final, ledit budget s’arrête en recettes et en dépenses, à la somme de 88 230 068 283 Francs CFA.
De fortes recommandations
Après l’adoption du projet de budget, les membres du Comité Inter-Etats ont tenu à consigner noir sur blanc les recommandations qui devront servir à la Commission de la CEMAC pour les prochaines sessions. La première catégorie d’amendements est relative aux recommandations de court terme, en vue d’améliorer toute information sur le budget en prélude au prochain Conseil des Ministres.
S’agissant de la seconde catégorie des recommandations, elles portent sur les améliorations futures à apporter du processus de l’élaboration du budget jusqu’à sa présentation aux instances décisionnelles.
L’épineux problème du recouvrement de la TCI
S’agissant de la Taxe communautaire d’intégration (TCI), le Comité Inter-Etats a recommandé à la Commission de la CEMAC, de produire un tableau du montant de la TCI ventilé par pays, ainsi que l’état des arriérés par pays. Dans le même ordre d’idées, le Comité Inter-Etats a également recommandé que les financements extérieurs fassent l’objet d’une présentation détaillée.
Des résultats « positifs » attendus
Au terme des trois jours de travaux, les recommandations formulées par les membres du Comité Inter-Etats restent de nature à améliorer la présentation des affaires à soumettre aux Conseil des ministres.
A l’occasion de cette réunion statutaire de Yaoundé, le gouvernement de la Commission de la CEMAC a saisi l’occasion pour plaider, une fois de plus, pour l’accélération du processus d’intégration sous-régionale.