Autrement dit, la croissance se rétablit progressivement dans la sous-région, même si elle reste encore inférieure à la moyenne du continent dans son ensemble.
La croissance de l’Afrique centrale est largement tributaire du redressement des prix des produits de base. Mais pour la maintenir, la Banque africaine de développement (BAD) préconise de poursuivre les efforts d’assainissement budgétaire en cours dans le cadre de programmes économiques avec le Fonds monétaire international (FMI), ainsi que le programme de réformes économiques et financières de la CEMAC.
D’ailleurs, ces efforts bénéficient de facteurs favorables liés à la remontée des cours du pétrole, même si les risques liés à la volatilité et au contexte sécuritaire persistent. Dans l’ensemble, l’Afrique centrale devrait voir son PIB réel augmenter à 3,6 % en 2019 et à 3,5 % en 2020.
Par ailleurs, le contexte actuel de la région, marqué par la chute des prix des matières premières extractives, principalement le pétrole, crée un contexte favorable à l’accélération de la mise en œuvre de réformes nécessaires à la diversification et la transformation structurelle des économies.
Ces réformes concernent, notamment, le renforcement de la bonne gouvernance ainsi que le développement du commerce intra-régional pour créer une croissance forte, durable, transformatrice et inclusive dans la région.