Transparency International vient de publier, l’édition 2019 de son Indice de perception de la corruption dans le monde (IPC). La leçon qui se dégage de ce classement est toute claire. Malgré les engagements des gouvernants et quelques progrès, la lutte contre le fléau piétine en Afrique.
Dans le cas de la sous -région Afrique centrale, avec un score de 31 points et une 124e place mondiale, le Gabon se veut le pays le moins corrompu de cet espace.
Dans cet indice, le pays est suivi de la République centrafricaine, qui pointe à la 149e place mondiale avec 26 points. Le Cameroun, ancien champion du monde de la corruption arrive à la 3e place sous régionale avec 25 points, et une 152e place mondiale. Ensuite, arrivent le Tchad et le Congo, avec 19 points chacun, et partageant le 165e rang mondial. C’est la Guinée Equatoriale qui ferme le tableau sous-régional, avec 16 points, et une et une 172e place mondiale.
Au niveau continental, les Seychelles se trouvent en tête de la région, avec un score de 66 sur 100. Elles sont suivies par le Botswana et le Cap-Vert, ayant obtenu respectivement un score de 61 et de 57. Tout en bas du classement, et pour la septième année consécutive, figure la Somalie avec 10 points, précédée du Soudan du Sud (13).
Ces deux pays enregistrent ainsi les scores les plus bas de la région. Il est à noter que dans cet ’Indice de perception de la corruption (IPC), la zone Cémac est à l’image des médiocres performances de l’Afrique sub-saharienne. En effet, la région présente cette année, un tableau bien sombre avec un score moyen d’à peine 32.
Par ailleurs, seuls huit pays sur 49 obtiennent un score supérieur à 43 sur les 100 points que compte l’Indice. Preuve, comme s’il en fallait davantage que malgré l’engagement pris par les dirigeants africains de faire de 2018, l’année africaine de lutte contre la corruption, les avancées concrètes se font encore attendre.