La majorité des crédits octroyés au cours du 1er semestre 2018 a bénéficié essentiellement aux entreprises privées du secteur productif.
La part globale qui leur a été réservée s’élève à 421,5 milliards de F CFA, soit près de 62,31% de l’enveloppe globale, répartie entre les grandes entreprises (58,13%) et petites et moyennes entreprises (3,18%).
Dans le même temps, les crédits aux particuliers, dont le nombre de dossiers est de loin le plus important (95,84%), ne représentent que 5,76% de la valeur totale des nouveaux concours.
Les autres bénéficiaires, en l’occurrence les personnes morales autres que les grandes entreprises et les PME ainsi que l’administration publique ont bénéficié du reste de l’enveloppe (31,93%).
Par ailleurs, l’examen des parts de marchés montre que l’activité bancaire demeure relativement concentrée, avec la dominance d’un trio de banques qui concentrent 86,70 % de l’activité, en l’occurrence UGB, avec 31 % du volume des crédits, BGFIBank Gabon et BICIG, suivant chacune avec 28 %.
Au niveau des établissements financiers, BICIG Bail domine le marché avec 62 % du total des nouveaux financements accordés par cette catégorie d’établissements assujettis.
A l’instar de ce qui est observé dans les autres pays, les nouveaux concours bancaires demeurent orientés vers les grandes entreprises, qui concentrent 398,6 milliards de FCFA, soit près de 61,62 % du total des crédits mis en place au 1er semestre 2018.
Les particuliers, dont le nombre de dossiers de prêts est de loin le plus élevé (9 845 sur 10 547 dossiers mis en place), n’ont bénéficié que 40,54 milliards de FCFA, soit à peine 6,27 % de la valeur des nouveaux concours.
Suivant les maturités, les crédits mis en place au 1er semestre 2018 sont en majorité à court terme. En effet, les crédits à court terme représentent près de 75 % des financements accordés.
Les crédits à moyen et long terme ne constituent respectivement que 6 et 18 % du total des concours. tandis que les opérations de crédit-bail, essentiellement le fait des établissements financiers, demeurent quant à elles, marginales et ne représentent que 1 % des financements mis en place au 1er semestre 2018 au Gabon.