Selon les prévisions de la BEAC, la zone CEMAC devrait tirer profit des projets structurants entrepris dans la sous-région.
Plusieurs États ont ainsi lancé des plans de développement en vue d’une diversification de leur économie, d’une meilleure insertion dans les chaînes de valeur et d’un renforcement du capital humain, avec le soutien des bailleurs de fonds régionaux et internationaux.
Il s’agit surtout pour les pays producteurs de pétrole de réduire leur dépendance aux hydrocarbures, en développant l’exploitation de leur potentiel agricole, forestier ou touristique. Des projets d’infrastructures ont également été lancés, afin de renforcer l’autonomie énergétique des pays concernés (projets de barrages hydroélectriques au Cameroun, développement de la filière photovoltaïque au Tchad) ou d’accroître les connexions transnationales (routes Brazzaville-Yaoundé et Brazzaville-Libreville, diffusion de la fibre optique dans le cadre du projet de Central African Backbone , financé par la Banque mondiale).
De grands groupes internationaux sont, enfin, parties prenantes d’initiatives de diversification économique, à l’instar d’Olam – qui investit dans la filière agricole gabonaise et participe à la construction d’un nouvel aéroport international à Libreville – ou de l’Atlantic Cocoa Corporation – qui développe une activité de transformation du cacao au Cameroun.