Ces prévisions sont de la Banque africaine de développement (BAD) qui indique par ailleurs que le scénario de sortie de la récession en Guinée Equatoriale est l’évolution la plus marquée.
En effet, la croissance, estimée à -4,1 % en 2018, devrait s’élever à 0,8 % en 2019, portée par un regain des industries extractives, de la construction et des services financiers et immobiliers. En outre, la croissance au Tchad devrait sensiblement s’accentuer, passant de 2,4 % à près de 6 %, en lien avec une nette progression dans le secteur pétrolier.
Du côté de la demande, la croissance économique en 2019 serait principalement tirée par la demande intérieure, avec une contribution de 3,3 points. Elles sera poussée à la fois, par le rebond de la consommation publique (+0,7 point) et privée (+0,7 point), et par un apport sensible des investissements bruts (+1,8 point).
Quant à la dynamique des investissements privés, elle devrait découler de la composante pétrolière (+0,8 point, contre +0,1 point en 2018).