Le constat est des Nations-Unies dans leur rapport sur la situation socio-économique et politique de la sous-région publié, il y a quelques jours.
Selon les termes dudit rapport, les mesures d’assainissement des finances publiques et les politiques monétaires restrictives adoptées par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), ainsi que la hausse des prix du pétrole, ont permis d’améliorer les performances économiques en 2018.
Si l’on estime que la croissance réelle du produit intérieur brut (PIB) de la zone de la CEMAC a atteint 2,7 % en 2018, soit une augmentation de 0,9 % par rapport à 2017, les pays de la CEMAC continuent de faire face à des réserves insuffisantes, à une faible activité économique et à un manque de protection sociale pour les groupes les plus vulnérables.
On prévoit une diminution progressive de la production pétrolière à moyen terme. Les prix du pétrole continuant d’augmenter, la croissance du PIB devait être encore plus importante en 2019. Toutefois, la diversification économique ne s’est guère produite.
Gabon
En raison de lourdes contraintes budgétaires, le gouvernement a dû adopter des mesures impopulaires, telles que la réduction des salaires dans le secteur public ou la tentative de suppression des bourses pour les lycéens et les étudiants, ce qui a entraîné une vague de contestations sociales.
Tchad
Les tensions sociales se sont légèrement apaisées au début de 2019 à la suite de l’annulation des coupes salariales des fonctionnaires et du rétablissement des salaires des soldats.
Congo
La situation socio-économique est restée très préoccupante. Le gouvernement et le Fonds monétaire international (FMI) ont poursuivi leurs discussions au sujet de la mise en place d’un dispositif d’appui.
Guinée Equatoriale
Le FMI a aussi repris ses discussions avec le gouvernement au sujet de l’accès à la facilité élargie de crédit proposée par le Fonds.
Alexandre Le-grand