Les actions engagées dans le cadre des programmes d’ajustement du Fonds monétaires international (FMI) ont largement contribué à l’accélération de la résorption des déficits publics.
Ainsi, le solde budgétaire global des États de la CEMAC (base engagements, dons compris) s’est ainsi rapproché de l’équilibre en passant de – 4,0% à – 0,3% du PIB en 2018.
Selon la banque centrale commune aux six Etats de cette sous-région, ce redressement a été soutenu avec force par la hausse significative des recettes pétrolières (+ 39,0%), à la faveur de la progression conjointe du cours du pétrole et de la production d’hydrocarbures – essentiellement celles de pétrole au Congo et de gaz au Cameroun.
Dans une moindre mesure, l’augmentation des recettes non pétrolières (+ 5,0%) y a aussi contribué, grâce à une meilleure mobilisation des ressources fiscales. La réduction des dépenses publiques a également participé au redressement des finances des États de la sous-région, par le biais d’une nouvelle contraction des dépenses en capital (– 12,9%).
Il y a également eu une diminution des dépenses courantes (– 2,5%), dont la part dans le PIB de la sous-région a ainsi continué de décroître (– 1,1 point de PIB, à 12,6%).