En 2019, le secteur primaire a été le parent pauvre du système bancaire de la CEMAC, contrairement au secteur tertiaire qui a bénéficié de plus de 60 % de l’encours des crédits.
La distribution par branche d’activités du financement bancaire à l’économie au cours de cet période sous-revue, montre une prééminence des branches « transports, activités des auxiliaires de transports et télécommunications » et « commerce de gros et détail, restauration et hôtel » (21,4 % et 19,6 % respectivement), suivie de la branche « production de services destinés à la collectivité, de services sociaux et de services personnels » (14,6 %).
Le secteur primaire, malgré le potentiel agricole des pays de la CEMAC, a obtenu moins de 6 % de l’ensemble des concours bancaires. De l’analyse de l’évolution des crédits par maturité, il ressort un repli des concours bancaires à court terme (-8,0 %), alors que ceux à moyen et à long termes se sont accrus de 3,5 % et 2,1 %, respectivement.