Trois principales composantes orientent le projet de Loi de finances rectificative (PLFR) 2021, adopté par le gouvernement gabonais, ce 10 juin 2021.
La mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), la prévision des dépenses additionnelles visant à renforcer la réponse sur la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et l’intégration des réformes contenues dans l’accord conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) au titre du mécanisme élargi de crédit constituent les grands axes de cette loi de finances rectificative.
De manière détaillée, elle vise notamment : la reprise de la croissance, avec un taux projeté à 1,5% contre -1,8% en 2020 ; la réduction du déficit budgétaire de -7,4% à -7,2% du PIB hors pétrole afin de contenir le niveau de l’endettement ; la reconstitution des avoirs extérieurs pour garantir la couverture de nos importations et l’optimisation de la mobilisation des recettes à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, la digitalisation des services, la suppression de toutes les exonérations d’impôts, droits et taxes non prévus, autorisés ou approuvés par la loi.
Il préconise également l’amélioration de l’offre dans les secteurs de l’Education, de la Formation Professionnelle, de la Santé, de l’Eau et de l’Energie.
Les principales hypothèses sur lesquelles repose le cadrage macroéconomique et budgétaire révisé portent sur : une production de 10,2 millions de tonnes métriques en 2021, en recul de 3,12% par rapport à la loi de finances initiales 2021 ; un prix du pétrole gabonais à 55 USD en 2021, en hausse de 34,15% par rapport à la loi de finances initiale 2021.
A cela, s’ajoutent, des exportations de manganèse qui se situeraient à 9 millions de tonnes en 2021, en hausse de 12,25% par rapport à la LFI 2021 ; un prix de vente de la tonne de manganèse qui s’établirait en moyenne 150,2 USD, soit une baisse de 10,75% par rapport à la LFI 2021, et un taux de change du dollar américain à 550 FCFA en 2021, en dépréciation de 5,17% par rapport à la LFI 2021.