Anil Sooklal, l’ambassadeur sud-africain en charge des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) au département des relations internationales et de la coopération et d’autres responsables dudit ministère, ont échangé avec les journalistes ce 20 juillet 2023 au sujet du prochain sommet des BRICS prévu du 22 au 24 août 2023 à Johannesburg en Afrique du Sud.
Outre la forte annonce qui concernait la non-participation confirmée du chef d’Eta russe, Vladamir Poutine, les échanges ont également porté sur l’extension du groupe des BRICS. La grande problématique étant de savoir dans quelle mesure et à quelle vitesse, étendre le club autour du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. La question sera à l’ordre du jour de ce 15e sommet des BRICS, dont l’une des principales motivations est de compenser l’hégémonie de l’occident dirigé par les États-Unis dans le monde des affaires.
Outre les 22 pays qui avaient officiellement demandé à adhérer, Sooklal a déclaré qu’il y avait « un nombre égal de pays qui ont officieusement exprimé leur intérêt à devenir membres des BRICS … (y compris) tous les principaux pays du Sud ».
Comme tous les autres nations pionnières, les responsables sud-africains souhaitent également que les BRICS deviennent un vaste réseau des nations en développement. Les pays tels que l’Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Cuba, la République démocratique du Congo, les Comores, le Gabon et le Kazakhstan ont tous déjà exprimé leur intérêt, a révélé le diplomate sud-africain.
S’agissant particulièrement du Gabon, son intérêt pour ce bloc n’est plus à démontrer. Le 2 juin dernier, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Hermann Immongault (photo), a participé à une réunion de ses homologues des Brics au Cap (Afrique du Sud), en prélude à ce sommet qui devra permettre aux pays membres de voir comment peser davantage dans les institutions internationales dominées jusqu’ici par les Etats-Unis et l’Europe. Depuis sa formation en 2006, le groupe des BRICS n’a ajouté qu’un seul nouveau membre : l’Afrique du Sud en 2010, renseigne