Il faut sortir le secteur agricole gabonais de l’ornière. Si la création de la Société pour l’agriculture et l’élevage du Gabon (SAEG) procède de cette volonté, des voix s’élèvent pour que cette nouvelle initiative ne tombe pas elle aussi, dans les travers du passé comme celles qui l’on précédées.
Dans ce contexte, la création de la SAEG, société agricole d’État, est examinée avec une attention particulière. Les citoyens appellent à une gestion transparente et éthique de cette nouvelle entité afin d’éviter les écueils rencontrés par les projets précédents. Il s’agit d’une interpellation sur l’efficacité des initiatives de développement.
Appel à la transparence et à la responsabilité
Dans un récent message empreint de sincérité et de préoccupation, une voix s’est élevée pour remettre en question l’efficacité des initiatives de développement menées ces dernières années. L’Association des citoyens engagés soulève des questions pertinentes sur l’impact réel de ces efforts sur le terrain.
Au cœur des préoccupations se trouve l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAD). Une organisation œuvrant depuis plus de trente ans pour le développement de la région. Malgré des investissements massifs soutenus par des partenaires internationaux de renom tels que la Banque mondiale, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Banque africaine de développement (BAD), les résultats concrets tardent à se manifester.
L’absence de transparence quant à l’allocation des fonds et à la gestion des projets soulève des interrogations légitimes quant à la pertinence des stratégies mises en œuvre. Le Programme Graine, autrefois porteur d’espoir, est également sous le feu des critiques. La collaboration entre la SOTRADER SA et OLAM, censée dynamiser le secteur agricole n’a pas produit les fruits attendus.
Par vailoeurs, des citoyens s’interrogent sur les raisons de cet échec et demandent des comptes sur la manière dont les fonds ont été utilisés. Les récentes nominations à la tête de la SOTRADER SA suscitent également des inquiétudes légitimes.
Malgré les annonces officielles, l’absence de mise en place effective de l’équipe dirigeante remet en question la gestion des ressources humaines au sein de l’entreprise. Dans ce contexte, la création de la SAEG, société agricole d’État, est examinée avec une attention particulière. Les citoyens appellent à une gestion transparente et éthique de cette nouvelle entité afin d’éviter les écueils rencontrés par les projets précédents.
Au-delà de la critique, cet appel à la transparence et à la responsabilité vise à renforcer la confiance entre les gouvernants et les citoyens. Il souligne l’importance de la reddition de comptes dans la gestion des ressources publiques et appelle à une meilleure collaboration entre les acteurs concernés pour garantir le succès des initiatives de développement.