Face à la pandémie de Covid-19 qui a aggravé les vulnérabilités liées à la dette pour de nombreux pays, le Club de Paris indique avoir joué un rôle clé. Cela, en concevant, en coordination avec le G20, l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) et en impulsant sa mise en œuvre rapide et transparente afin de garantir un bénéfice maximal pour les pays à faible revenu. C’est qu’indique l’institution financière, dans son rapport annuel 2020.
Dans ce rapport annuel, le Club de Paris souligne avoir ainsi reporté les échéances de 35 pays débiteurs à hauteur de 1375 milliards de FCFA (2,5 milliards de dollars(.
Face à la pandémie de COVID-19 qui a aggravé les vulnérabilités liées à la dette pour de nombreux pays, le Club de Paris a joué un rôle clé en concevant, en coordination avec le G20, l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) et en impulsant sa mise en œuvre rapide et transparente afin de garantir un bénéfice maximal pour les pays à faible revenu.
En 2020, l’institution déclare avoir reporté les échéances de 35 pays débiteurs à hauteur de 2,5 milliards de dollars. Ses créanciers indiquent par ailleurs avoir convenu avec les autres membres du G20, d’un « cadre commun pour le traitement de la dette au-delà de l’ISSD ».
Lequel cadre commun, selon eux, « permet de définir une approche multilatérale afin de faciliter les traitements de dette des pays éligibles à l’ISSD par les créanciers du Club et du G20 de manière coordonnée, ordonnée et sans délai, tout en assurant une large participation des créanciers, y compris du secteur privé, grâce au principe de comparabilité de traitement ».
Ils ajoutent par ailleurs que « Ce cadre commun représente une avancée majeure dans l’architecture financière internationale et renforce la coordination entre les créanciers du Club de Paris et les autres créanciers du G20 à un moment où les vulnérabilités de la dette sont élevées, en particulier dans les pays à faible revenu ».
Les créanciers du Club de Paris indiquent également rester pleinement engagés à la mise en œuvre du cadre commun compatible avec les paramètres d’un programme FMI de la tranche supérieure de crédit. A ce jour, trois pays ont formellement formulé une demande au titre du cadre commun (Ethiopie, Tchad et Zambie), précisent-ils.
En 2020, le Club déclare avoir poursuivi ses efforts pour promouvoir des traitements ordonnés de dette souveraine et la mise en œuvre de l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), en accordant un allègement de dette intérimaire à la République fédérale de Somalie, qui a atteint en mars 2020 le point de décision de l’initiative PPTE.
Il indique enfin marquer son attachement reste attaché à un dialogue étroit avec les créanciers privés. Dans ce cadre, il affirme entretenir depuis le début des années 2000, des échanges réguliers avec l’institut de la finance internationale (IIF) et est parvenu, dans le contexte de la crise de la Covid-19, à améliorer la coordination entre créanciers, aux côtés des autres membres du G20 et avec le soutien du FMI et de la Banque mondiale.