Autrement dit, les répartitions budgétaires devraient consacrer moins de dotations à l’administration publique. Cela afin, de privilégier l’accès au logement, la santé, l’éducation et la protection sociale.
Car, au Gabon, près de la moitié des dépenses publiques sont consacrées à l’administration publique, et seulement 20 % à la santé, à l’éducation et à la protection sociale, relève la Banque mondiale, dans un récent rapport axé sur les dépenses sociales du pays.
dans ce cadre, institution de Bretton Woods souligne qu’il serait nécessaire de réaliser d’importants ajustements au niveau de la distribution des fonds publics.
Cela, afin de pouvoir améliorer les routes, les ports maritimes, l’efficacité énergétique, la capacité de production et de distribution d’électricité, les infrastructures de communication, l’agriculture, la qualité du logement, les réseaux d’eau et d’assainissement, ainsi que les résultats en termes de développement social.
De plus, les sommes importantes qui sont actuellement attribuées aux événements sportifs et culturels gonflent les dépenses consacrées aux loisirs, à la culture et à la religion, et devraient donc être réduites et surveillées étroitement.
Alexandre Le-grand