Alors que les entreprises privées ont besoin d’ouvriers qualifiés – soudeurs, électriciens, machinistes, conducteurs d’engins etc. –, le système éducatif gabonais ne parvient pas à offrir ce type de compétences.
Dans les secteurs à fort contenu technologique, une pénurie de main-d’œuvre hautement qualifiée, preuve supplémentaire de l’inadéquation entre les besoins du marché du travail et le système éducatif, ne permet pas de développer une activité en adéquation avec la législation locale du travail, restrictive sur l’emploi des étrangers.
Dans le même temps, les activités liées à l’agro-industrie, qui ne demandent pas de qualifications particulières, n’attirent que marginalement les Gabonais au chômage, tant les conditions de travail sont difficiles.
L’accès limité aux financements des PME est également un frein à la diversification de l’économie gabonaise, n’offrant pas un cadre économique solide à entrepreneuriat local.
Alexandre Le-grand