Avec une contribution de 42 % au PIB nominal en 2018, les industries extractives dominent l’économie de l’Afrique centrale, indique la BAD.
Toutefois, la valeur ajoutée manufacturière de ce secteur n’atteint pas 15 % du PIB. Le secteur du bâtiment et des travaux publics s’est contracté de 0,2 % en 2017, essentiellement en raison de la baisse des investissements publics. Tandis que le secteur tertiaire a contribué au PIB à hauteur de 41 %, porté par un marché des services, des activités commerciales, et un secteur des télécommunications et des services de transport dynamiques.
Le secteur primaire, qui s’élève à seulement 17 % du PIB, a peu évolué au cours de la dernière décennie. Les cultures de rente représentent l’essentiel de la production, soulignant la nécessité de moderniser l’agriculture afin qu’elle puisse contribuer davantage à la diversification économique de la région.
En 2018, l’industrie a contribué à hauteur de 1,4 point à la croissance du PIB réel de la région – qui a atteint 2,2 % grâce à la hausse des prix pétroliers –, alors qu’elle n’avait représenté que –0,2 point en 2017.
Les services ont contribué à hauteur de 0,8 point en 2018 – une très légère variation par rapport à 2017 (0,7 point%) – tandis que l’agriculture a représenté 0,3 point seulement, contre une croissance négative de 0,5 point en 2017.
Ces trois secteurs ont affiché une croissance positive en 2018 au Cameroun, en République démocratique du Congo et au Gabon. Dans le même temps, la Guinée équatoriale a enregistré la plus forte contraction du secteur secondaire (5,6 %). Le secteur des services s’est également contracté en Guinée équatoriale (1,5 %), au Tchad (2,6 %) et en République centrafricaine (1 %).