Présent à Moscou (Russie) le mois dernier, dans le cadre des réunions annuelles d’Afreximbank, le président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato-Ofa Mbo Nchama a sais cette occasion pour vanter le potentiel de la sous-région Afrique centrale.
Au cours d’une intervention dans le cadre des échanges organisés sur le thème de « La coopération en matière d’investissement entre la Russie et l’Afrique : expériences et perspectives », Fortunato-Ofa Mbo Nchama a rappelé que l’Afrique centrale est la région la plus riche d’Afrique en ressources naturelles.
« Celles-ci comprennent entre autres : 1.773.000 mètres cubes de ressources en eaux renouvelables, 261 millions d’hectares de terres arables, 20 milliards de barils de pétrole de réserves, 600 giga m3 de réserves gazières », a précisé.
Avant d’ajouter que « La région regorge aussi d’un potentiel hydroélectrique prouvé de 150 Giga Watts, 3.600 km de côtes et une zone économique exclusive d’environ 1.230.000 kilomètres carrés. Paradoxalement, c’est aussi la région la moins développée du continent sur le plan des infrastructures ou de l’industrialisation ».
Se fondant sur ce constat, Fortunato-Ofa Mbo Nchama a indiqué que l’Afrique centrale aujourd’hui est la région d’Afrique qui offre le plus d’opportunités d’investissements aux hommes d’affaires. Cela, compte tenu du retard qu’elle accuse et des projets qui devraient y être réalisés pour rattraper ce retard.
Il a par ailleurs rappelé que tous les pays de l’Afrique centrale ont adopté des lois incitatives et protectrices des investissements. Ce qui selon lui, permet aux hommes d’affaires d’y obtenir des rentabilités financières qu’ils ne pourraient avoir nulle part ailleurs.
Le président de la BDEAC a clos son propos en invitant la Fédération de Russie et les investisseurs privés russes à s’associer à son institution pour établir des partenariats mutuellement profitables pour les investissements en Afrique centrale.