Rodrigue Maïssa Ngoma conduit une liste indépendante aux élections locales au cinquième arrondissement de Libreville. Pour ce louveteau aux dents très longues, ce challenge est loin d’être une sinécure. Ce qui, au contraire, le conforte et le consolide dans ces ambitions politiques.
Le nouveau leader politique ne manque pas d’étoffe. Il inscrit son action sur le partage et l’action. Homme de défis comme il aime se décrire, l’engagement directe de Rodrigue Maïssa Ngoma sur le terrain politique procède d’un détail simple. « Après avoir accompagné les acteurs politiques, il est désormais temps de s’engager dans l’action », fait-il savoir.
Et pour ce faire, « pour mieux servir, il y a toujours un début. La cité représente le début de notre engagement. Et si dieu le veut, nous aurons d’autres ambitions plus grandes » explique -t-il. Autrement dit, il inscrit sa candidature dans la continuité, non sans bousculer l’establishment définit. Selon lui, « les choses ont été faites, mais qu’elles peuvent être améliorer avec une touche nouvelle ».
Fair-play
Les joutes électorales, quelle que soient leurs enjeux, n’ont jamais été des rendez-vous faciles et aisés. Preuve irréfutable que la route vers le trône du 5e arrondissement de la commune de Libreville reste pavoisée d’embuches. Et qu’en outre, elle passe par la bataille idéologique qui requiert un fairplay entre les différents acteurs.
L’idéologie du sourire
Pour sa conquête pour le 5e arrondissement de la commune de Libreville, M. Maïssa Ngoma a bien entendu ménagé sa monture. Elle se traduit par une approche singulière et plein de symbole à savoir : un visuel construit sur un sourire. « La campagne étant un combat idéologique, l’on doit toujours garder le sourire, même en cas de défaite, l’on doit saluer le vainqueur avec sourire. C’est pourquoi nous apportons le sourire partout où nous passons. Le sourire est un remède, c’est la manifestation d’une pensée positive. Elle doit se contaminer, et c’est ce que nous apportons à la cité », justifie-t-il.
Des grandes ambitions
Le communicateur, homme d’affaires et commis de l’administration a une tête bien plein pour ce challenge. De ce fait, il entend « traduire dans les faits, les désirs et préoccupations des populations ». De manière spécifique, « il s’agit d’un changement radical de mentalité où chacun devrait se sentir concerné dans l’amélioration des conditions de vie de la cité ». Avant d’ajouter, « le changement de mentalité exige que chacun joue sa partition. Si par exemple la municipalité devrait fournir les bacs à ordures, les usagers eux devraient déposer les ordures dans ces bacs et non au sol. Il faudrait donc une synergie des forces des différents acteurs pour le développement de la cité ».
Bâtir autour de l’existant
Pour le développement et l’émancipation du 5e arrondissement, Rodrigue Maïssa Ngoma compte tout bâtir autour de l’existant ainsi qu’à travers une prise des responsabilités plus accrue des populations. Cela, afin « de prendre en mains, les destinées de leur espace de vie », a-t-il précisé. Avant d’énumérer les principaux centres d’intérêts de ses actions qui tourneront autour de la lutte contre l’insalubrité pour une cité propre et saine’. La problématique de la construction des marchés de proximité plus proche de la clientèle tout en tenant compte de la sécurité des différents usagers, l’entretien des routes secondaires souvent marquées par le phénomène des ‘’nids de poule’’ constituent les autres chevaux de batailles du futur édile.
Soutien indéfectible du chef de l’Etat
S’agissant de son positionnement politique, il se veut davantage clair. « Il reste et demeure un soutien indéfectible du chef de l’Etat depuis 2009. Mais la vision du Parti démocratique gabonais (PDG) ne cadre pas avec la mienne. D’où le caractère indépendant de ma liste qui pourrait en cas de négociation pour la gestion de la commune du cinquième arrondissement, trouver des accords avec le parti politique dont la vision rime avec celle de sa liste », affirme-t-il.
Assurance
Malgré ses premiers en tant qu’acteur politique, Rodrigue Maïssa Nkoma ne fait pas fi de son assurance et de son optimisme pour ce scrutin. « Cette élection est une première expérience. Notre message passe auprès de la population parce que nous nous identifions à elle. Nous posons des problèmes réels et envisageons des solutions possibles. Nous évitons la démagogie et la langue de bois en promettant monts et merveilles et les populations adhérentes à notre vision parce qu’elles trouveront en fin de compte leurs comptes », conclut-il.