Entre le Gabon et la Banque mondiale, les rapports sont de nouveau au beau fixe après une petite brouille liée à un retard de règlement d’une échéance de créances. A travers un communiqué publié ce 10 juillet 2024, l’institution financière confirme avoir reçu le remboursement des créances du Gabon. Tout en réaffirmant son engagement à accompagner le pays pour promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive qui profitera à la population gabonaise dans les années à venir.
« Ensemble avec toutes les parties prenantes, la Banque mondiale travaille à la mise en œuvre effective de l’ensemble des projets de son portefeuille », poursuit ledit communiqué.
Il convient de noter que « depuis 1963, le Groupe de la Banque mondiale s’est engagé auprès du Gabon pour promouvoir un développement vert et résilient pour toute la population. Son action couvre une large gamme d’interventions incluant des produits financiers, des services d’analyse et de conseil, et sa capacité à travailler avec divers partenaires. ».
Au 9 juillet 2024, le portefeuille de la Banque mondiale au Gabon compte trois projets actifs pour un montant total de 214.50 millions de dollars. Le portefeuille courant des engagements de la Société financière internationale (IFC) s’élève à 111.3 millions de dollars. Tandis que l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) appuie trois projets d’un encours brut total de 118.1 millions de dollars.
Pour rappel, les bisbilles intervenues entre les deux partenaires datent du 1er juillet dernier. Date à laquelle, la Banque mondiale avait suspendu ses décaissements en faveur du Gabon en raison d’impayés. L’institution onusienne reprochait au Gabon d’avoir cumulé plusieurs mois d’arriérés de paiement de sa dette d’une valeur d’environ 10 milliards de francs CFA.
Le gouvernement quant à lui, avait reconnu n’avoir pas payé à temps du fait des simples problèmes techniques qui avaient déjà été réglés. Ce dénouement traduit la volonté des nouvelles autorités gabonaises à opérer un assainissement des finances publiques. Cela, à travers une orthodoxie financière.