Le président de la transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema accorde un intérêt particulier à la diplomatie économique. Il s’agit, selon lui, de promouvoir plus que par le passé, la destination Gabon. A cet effet, la plupart de ses déplacements à l’extérieur ont toujours eu pour point d’orgue, les échanges avec les investisseurs et autres opérateurs économiques du pays hôte.
Présent aux Etats Unis, à la faveur de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, il n’a pas dérogé à ce principe. Lors d’une table ronde des chefs d’entreprises américains et la délégation gabonaise, tenue ce 1er octobre 2024, au sein de la Chambre de Commerce de Etats Unis et à laquelle il a pris part, il a encouragé les entrepreneurs américains à investir au Gabon Washington.
Cette rencontre majeure qui a réuni les investisseurs américains, les membres de la Chambre de Commerce des Etats Unis ainsi que les membres du gouvernement gabonais a été l’occasion de tracer et redynamiser les investissements américains au Gabon. Tout en rappelant les réformes entreprises par le gouvernement et le CTRI visant à assainir le climat des affaires, le président de la République a exprimé son ambition de transformation et de développement économique et sociale qui repose sur trois axes. A savoir : faire du Gabon un hub d’affaires régional, promouvoir l’initiative privée et renforcer l’accès à la technologie afin de favoriser l’inclusion numérique et la transformation digitale.
Par ailleurs, Brice Clotaire Oligui Nguema a présenté à l’assistance les opportunités qu’offre le Gabon, notamment dans les secteurs des mines, du pétrole, du gaz, de l’agriculture, de la pèche, du tourisme et des énergies renouvelables entre autres. En outre, il a insisté sur le fait pour les investisseurs de créer de la valeur ajoutée en faisant une première transformation des matières premières sur le plan local afin de créer des emplois, former et partager leur expertise aux nationaux.
A l’issue de ces échanges de nombreux accords d’investissements privés ont été signés entre les deux parties dans un certain nombre de secteurs. Dans le domaine agricole, par exemple, on note le développement de la culture du soja, du maïs, et l’élevage du poulet de chair, afin de développer ledit secteur.
Dans le secteur des nouvelles technologies, la création d’une usine locale de fabrication d’équipements électroniques tels que des ordinateurs, des tablettes et smartphones création a été ciblée par les investisseurs américains. Tout comme le secteur du numérique qui s’en sort avec quant à lui avec des investissements dans les infrastructures numériques et le développement des services tels que e-santé, e-education, et le financement des projets tels que la création de data centers.
Le secteur énergétique n’était pas en reste. Le maitre mot consistait à favoriser l’accès à l’eau, l’énergie et les technologies dans l’agriculture afin de booster le développement et améliorer le rendement dudit secteur. Sur le secteur des hydrocarbures, c’est la fabrication locale des huiles de voitures, d’industrie et autres qui a retenu l’attention des hommes d’affaires américains.