Au-delà des encouragements adressés au gouvernement gabonais pour les efforts fournis dans la cadre de la mise en œuvre du mécanisme élargi de crédit (MEDC), les services du Fonds monétaire international (FMI) ont par ailleurs appelés à plus de vigueur dans le bouclage de certains dossiers d’importance bien avérée.
C’est le moins que l’on puisse dire de leur rapport préliminaire, au terme de leur récente mission de consultation de 2019 au titre de l’article IV et des quatrièmes et cinquième revues de l’accord élargi au titre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) au Gabon.
Selon le Fonds, la plupart des cibles fixées pour fin juin 2019 sont atteints. La majorité des repères structurels mise en œuvre, bien qu’avec certains retards. La mission a par ailleurs encouragé les autorités à rapidement finaliser l’audit de la dette interne et à soumettre dès que possible au Parlement la loi sur l’harmonisation du statut des entreprises publiques.
La mission a aussi échangé avec le gouvernement sur le budget 2020 qui, conformément aux objectifs des autorités, vise à accroître davantage les recettes non pétrolières, à maîtriser les dépenses non prioritaires et à améliorer la composition des dépenses publiques afin de créer de l’espace pour les dépenses sociales et les dépenses d’investissement.
Sous un autre pan, les autorités gabonaises et l’équipe du FMI ont réalisé des avancées significatives dans les discussions en matières des politiques et des réformes nécessaires pour parvenir à la conclusion des quatrième et cinquième revues de l’accord élargi en faveur du Gabon au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC).
Les discussions seront finalisées en marges des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale, du 14 au 20 octobre 2019, à Washington D.C. (Etats-Unis).