Le 18 octobre dernier, à Washington (Etats-Unis), les administrateurs de la BEAC ont échangé avec les dirigeants des entreprises pétrolières opérant en zone CEMAC.
L’objet des échanges portait essentiellement sur la législation en vigueur relative à la nouvelle réglementation de change imposée par la Banque centrale et son impact sur l’industrie pétrolière. Présentant le dossier, le gouverneur de BEAC, Mahamat Abbas Tolli qui a introduit rencontre, a présenté la nouvelle réglementation en matière de change dans la zone CEMAC, rentrée en vigueur depuis Mars 2019.
Celle-ci a été adoptée, pour manifester la volonté de transparence de la Banque centrale, consciente que le secteur pétrolier est l’épine dorsale de nos économies. Pour preuve, a-t-il insisté, ‘’la crise que la sous-région a traversé, depuis 2016. Sur ces mots, Mahamat Abbas Tolli a ouvert les échanges et souhaité une communication et un dialogue franc et cordial avec les opérateurs pétroliers’’.
En retour, le porte-parole des entreprises présentes, Steven Galbraith a donné la position de l’industrie quant à la nouvelle réglementation. En donnant des exemples de problèmes et obstacles que cela a entraîné dans la conduite de leurs opérations.
Après les avoir assurés de sa disponibilité pour étudier les situations au cas par cas, le gouverneur de la BEAC a cependant rappelé que ‘’dans une union monétaire à régime de taux de change fixe, il y a des mécanismes et des lois en vigueur qui sont décidés au niveau communautaire. La banque ne peut donc pas supporter les risques de change que les entreprises rencontrent’’.
Quant au président de la Commission de la CEMAC, le Pr Daniel Ona Ondo, il a tenu à réaffirmer l’importance de l’industrie pétrolière dans notre sous-région. Avant de conclure en plaidant pour que les entreprises du secteur pétrolier s’adaptent à la législation en vigueur et se conforment aux directives de la CEMAC.