L’alerte est du World economic forum, dans son rapport portant sur les principaux risques en Afrique subsaharienne.
Selon cette institution, la région reste sous la menace de dix principaux risques. Il s’agit notamment : du chômage ou du sous-emploi, de l’échec de la gouvernance nationale ; de la défaillance de l’infrastructure critique ; du choc des prix de l’énergie, des crises fiscales. A cela s’ajoutent les crises fiscales, l’instabilité sociale, le commerce illicite, les crises liées à l’eau, les attaques terroristes et les échecs de l’urbanisme.
Dans le cas du Gabon, les principales menaces restent d’ordre économique, de gouvernance nationale et d’instabilité sociale. Au plan économique, le choc des prix de l’énergie, les défaillances des infrastructures, les crises fiscales, le chômage ou sous-emploi, le commerce illicite et la gouvernance nationale constituent des écueils qui obèrent le fonctionnement optimal des entreprises. L’inflation, l’urbanisme approximatif, l’échec du mécanisme ou de l’institution financière sont aussi des sérieux écueils pour le développement des entreprises.
Par contre, des indicateurs aux niveaux des indicateurs tels que : la fraude ou vol de données, les conflits interétatiques, les défaillances de l’infrastructure critique, l’effondrement ou crise de l’État, les attaques terroristes, les catastrophes naturelles ou celle causées par l’homme, les pannes d’infrastructure d’information critique, les migrations involontaire à grande échelle, le pays s’en sort plutôt bien. Tout comme sur des données telles que la perte de biodiversité et l’effondrement de l’écosystème, les crises alimentaires et les armes de destruction massive.
Au plan continental, les risques socio-économiques persistent, alors que la croissance se modère dans de nombreux pays et que les changements politiques offrent des opportunités, mais également des risques potentiels. Contrairement aux autres régions, les principaux risques en 2019 en Afrique subsaharienne n’ont pas changé par rapport à l’année précédente: «chômage ou sous-emploi», «défaillance de la gouvernance nationale », «défaillance des infrastructures critiques» et «choc des prix de l’énergie» demeurent les mêmes.
Dans l’ensemble, les risques socioéconomiques persistent dans la région, alors que la croissance se modère dans de nombreux pays et que les changements politiques offrent des opportunités, mais également des risques potentiels.
Les «crises budgétaires», qui se classent au cinquième rang des priorités cette année, ont été le seul sujet de préoccupation majeur des entreprises de la région. Ces constatations reflètent le fait que les préoccupations économiques et de gouvernance sont profondément ressenties par les dirigeants et surviennent à un moment où l’Afrique subsaharienne est confrontée à des opportunités, mais également à des vulnérabilités, en raison de sa population croissante.
Contrairement aux autres régions, les principaux risques en 2019 en Afrique subsaharienne n’ont pas changé par rapport à l’année précédente: «chômage ou sous-emploi », «défaillance de la gouvernance nationale», «défaillance des infrastructures critiques» et «choc des prix de l’énergie» demeurent les mêmes.
Par ailleurs, depuis la crise financière de 2008-2009, le chômage des jeunes en Afrique subsaharienne a régulièrement augmenté, passant de 11,7% à 13,3% en 2018, ce qui est supérieur au taux mondial actuel de 12,8%. L’état de l’emploi des jeunes peut expliquer pourquoi « le chômage ou le sous – emploi » est non seulement le principal risque pour les entreprises en Afrique subsaharienne, mais aussi pourquoi près de 60% des répondants ont identifiée en tant que telle, ce qui rend le risque le plus élevé qui a marqué pour toute la région.
De plus, il figure en tête de liste dans 21 des 33 pays de la région étudiés, dont les quatre plus grandes économies: le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Angola et le Kenya. Le seul pays où le problème ne figure pas parmi les dix premiers est le Lesotho, qui a connu une baisse constante du taux de chômage au cours des deux dernières décennies