C’est ce que révèle le document de stratégie d’intégration régionale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale.
Selon cette institution bancaire panafricaine, cette situation s’explique par plusieurs facteurs. Il s’agit notamment du faible niveau de production de biens échangeables, d’ un tissu industriel embryonnaire, d’un déficit en infrastructures, de nombreuses barrières tarifaires et non tarifaires ainsi que la faible volonté des États à mettre en œuvre les réformes pour la libre circulation des biens et des personnes.
La zone CEEAC se caractérisée par l’existence de cinq profils tarifaires différents. On note ainsi : le tarif extérieur commun de la CEMAC, la Communauté de l’Afrique de l’Est (Burundi et Rwanda), l’Angola, la RDC et Sao Tomé-et-Principe.
A l’instar de 38 autres pays africains, les 11 pays de la CEEAC ont adhéré et signé, le 21 mars 2018, un accord portant sur la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Cet accord prévoit d’éliminer au moins 90 % des barrières tarifaires sur les marchandises importées en provenance d’autres États sur une période de 5 à 15 ans. Cette initiative est une aspiration profonde des chefs d’État du continent et vise à stimuler le commerce intra-africain.