Presqu’en agonie aujourd’hui, la Chambre de commerce et d’industrie du Gabon pourrait retrouver une certaine vitalité. Cela, grâce au plan de relance de ses activités, préconisé par la Confédération patronale gabonaise (CPG) à cet effet.
Le plan visant à remettre le grand sur pieds vient d’être remis au Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale par le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar. A la CPG, l’on indique l’objectif affiché par cette démarche vise deux objectifs principaux : rendre cette institution plus dynamique et financièrement autonome.
Pour Alain Ba Oumar, cette redynamisation se veut capitale et primordiale. En outre, ‘’cette institution faisant partie de la chaîne économique du pays, doit bénéficier d’une autonomie financière pour initier des projets générateurs de richesses et accompagner les PME’’, a-t-il précisé.
Pour une autonomisation de institution
D’après lui, l’étude qui a abouti audit rapport a pour objectif de réfléchir aux voies et moyens de relancer d’une manière durable les activités de la Chambre de commerce, sans plus attendre la subvention de l’Etat. Il justifie ce modèle économique par le fait qu’il devrait permettre à cette institution, de devenir fonctionnelle de manière pérenne.
‘’Nous pensons que si le gouvernement nous accompagne dans ce que nous proposons, nous serons capables de remettre la Chambre de Commerce debout et pour la durée’’, a- t-il déclaré. Avant d’ajouter : ‘’ une Chambre de Commerce doit être fournisseur de services, comme sous d’autres cieux. C’est donc l’occasion, de saluer toutes ces initiatives qui concourent à promouvoir les petites et moyennes entreprises qui vont permettre l’éclosion d’une économie plus dynamique et ainsi modifier le modèle économique actuel’’.
La Chambre de Commerce un maillon essentiel de la chaîne économique du pays
Expliquant le rôle que doit jouer cette institution dans le circuit économique, le président de la CPG a indiqué qu’elle fait partie des maillons de la chaîne économique du pays. Dans ce cadre, ‘’elle doit donc initier des projets, créer des entreprises, faire évoluer et grandir les PME etc. Avec cette initiative, la CPG réitère ainsi son engagement à promouvoir les PME gabonaises.
Un doigt accusateur porté à l’endroit du gouvernement
S’appuyant sur les textes juridiques, Alain Ba Oumar souligne que toute entreprise créée au Gabon est automatiquement membre de la Chambre de Commerce. Or, déplore-t-il, ‘‘les efforts du gouvernement ces dernières années en matière de promotion entrepreneuriale, ont essentiellement porté sur l’accompagnement des petits porteurs de projets ».