La Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds multi-donateurs pour l’assistance au secteur privé africain (FAPA) s’engagent avec le gouvernement camerounais, pour lancer une initiative visant à renforcer le déploiement des services de comptage de l’électricité dans le pays.
A cet effet, la BAD et le FAPA fourniront une assistance technique au gouvernement par le biais de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (ARSEL). Cela comprend la facilitation des études de faisabilité pour la délimitation des services de comptage, la rédaction de règlements pour combler les lacunes et des ateliers de sensibilisation.
Au nom du directeur des opérations régionales de la Banque en Afrique centrale, l’économiste principal du pays, Claude Nkodia, a déclaré que le projet soutiendrait les efforts nationaux pour fournir des services de comptage d’électricité efficaces. «Collectivement, ces efforts permettront de réduire l’écart de comptage actuel, estimé à 1,8 million de mètres en 2017», a-t-il déclaré.
Adolphe Ndjouke Thome, secrétaire général du ministère des ressources en Eau et de l’Energie, a déclaré que « le projet accroîtra et préservera les services de comptage compétitifs et encouragera une plus grande implication du secteur privé. L’assistance technique fournie est conforme à l’engagement de la Banque de créer un environnement propice à l’investissement privé dans le secteur de l’énergie, notamment en s’attaquant aux défis politiques et réglementaires».
Le FAPA, administré par la BAD, est un fonds fiduciaire thématique qui fournit des subventions pour l’assistance technique et le renforcement des capacités à l’appui de la stratégie de développement du secteur privé de la Banque. Outre la BAD, le gouvernement japonais, la Banque autrichienne de développement et le gouvernement autrichien sont les contributeurs de ce projet.
Lequel projet constitue une réponse aux conclusions du rapport de la BAD sur la réglementation de l’électricité en Afrique, qui évalue les progrès des cadres réglementaires. Cela, à travers le continent et recommande des mesures d’amélioration. Pour le Cameroun, l’une des recommandations était d’améliorer la qualité de service et la réduction des pertes.