Les membres du Club de Paris reconnaissent l’ampleur exceptionnelle des besoins de financement auxquels sont confrontés les pays les plus pauvres, du fait de la crise sanitaire et économique du COVID-19.
Dans cette perspective, les créanciers du Club de Paris soutiennent une suspension temporaire des paiements du service de la dette pour les pays les plus pauvres qui en expriment la demande. A cet effet, ils ont convenu du fait l’ampleur de la crise sanitaire du COVID-19 génère des défis sans précédent pour l’économie mondiale, en particulier pour les pays les plus pauvres.
Par ailleurs, ils ont noté l’ampleur exceptionnelle des besoins de financement auxquels sont confrontés les pays les plus pauvres, du fait de la crise sanitaire et économique du COVID-19.
Dans un tel contexte, ils considèrent qu’une réponse internationale exceptionnelle et bien coordonnée est essentielle pour permettre aux pays les plus pauvres de consacrer toutes les ressources disponibles pour augmenter les dépenses sociales, sanitaires ou économiques en réponse à cette crise.
Dans cette perspective, les créanciers du Club de Paris ont soutenu une suspension temporaire des paiements du service de la dette pour les pays les plus pauvres qui en expriment la demande.
Dans le cadre de cette initiative, avec le G20, les membres du Club de Paris ont agréé une fiche décrivant les principales caractéristiques de cette initiative [cf. annexe (FR) – annexe (EN)]. Cette mesure contribuera également à aider les pays éligibles afin d’améliorer la transparence et la gestion de la dette.
Le Club de Paris a également souligné que tous les créanciers officiels bilatéraux participeront à cette initiative. Ils ont ainsi appellé les créanciers privés à participer à l’initiative à des conditions comparables et ont l’intention, à cette fin, de se coordonner étroitement avec l’Institut de finance internationale (IIF).
Dans ce cadre, ils ont demandé aux banques multilatérales de développement d’explorer plus avant les options de suspension des paiements du service de la dette pendant la période de suspension, tout en maintenant leur notation actuelle et leur faible coût de financement.
En outre, les créanciers du Club de Paris continueront de se coordonner étroitement avec les autres créanciers dans la phase de mise en œuvre de cette initiative. Ils s’attendent à ce que les ressources libérées par cette initiative bénéficieront directement aux populations des pays les plus pauvres touchés par la crise COVID-19.
Faut-il le relever, au 31 décembre 2018, le Gabon accumulait une ardoise de près de 349, 2 milliards de FCFA (582 millions de dollars). Elle était répartie entre 172,2 milliards de FCFA (287 millions de dollars) pour l’Aide publique au développement (APD) et 177,6 milliards de FCFA (296 millions de dollars) pour ce qui est de l’Aide non consentie aux conditions de l’APD (NAPD).