Les réserves brutes du système bancaire de la CEMAC – composées des réserves libres7 et des réserves obligatoires – ont évolué de 2 124,9 milliards à fin décembre 2018, à 2 319,2 milliards à fin décembre 2019. Soit un accroissement de 9,1 %, relativement moins important que celui observé il y a un an (14,1 %).
Par pays, on observe une augmentation, en glissement annuel, de cet indicateur au Cameroun (15,7 %), au Congo (26,5 %), au Gabon (27,7 %) et au Tchad (85,2 %). A contrario, il s’est replié en République Centrafricaine (-19,1 %) et en Guinée Equatoriale (-53,9 %).
Cette évolution a contribué à la légère hausse de la part des réserves dans le bilan des banques (réserves / total du bilan) dans la CEMAC, qui est passée de 15,5 % en décembre 2018 à 16,2 % un an plus tard, soit un gain de 0,7 point contre 1,3 point en décembre 2018.
Par composante, la progression annuelle des réserves brutes découle de l’accroissement significatif des réserves libres (de 1 556,1 milliards à décembre 2018 à 1 619,6 mois douze mois plus tard, soit 4,1 %, après 4,9 % un an plus tôt). Elle s’associe à la hausse des réserves obligatoires (de 566,8 à 699,6 milliards à fin décembre 2019, soit 23,0 %, après 50,2 % douze mois auparavant).
Principale composante des réserves libres, le solde des comptes courants8 des banques à la Banque centrale est passé, sous la période sous revue, de 1 199,6 milliards à 1 256,7 milliards, en hausse de 4,8 %, après 17,3 % observé antérieurement. Par ailleurs, les encaisses des banques ont progressé de 1,8 % pour se situer à 362,9 milliards en décembre 2019.