C’est ce qui ressort des travaux de la 9ième session extraordinaire du Conseil des ministres, tenue par visioconférence, du 03 au 04 juin 2020.
Fidèle à son essence immobiliste, l’Afrique centrale peine à boucler le processus de ratification du traité révisé de la CEEAC, signé le 18 décembre 2019. En effet, le point sur l’état d’avancement dudit processus dans les Etats membres laisse un peu perplexe. Cela, au regard de l’échéance du 30 juin 2020 fixée, comme date butoir pour la ratification de ce traité révisé par tous les Etats membres.
Car, à ce jour, sur les 11 Etats membres que compte la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à savoir l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Congo Démocratique, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Rwanda, Sao Tome & Principe et le Tchad, seuls le Cameroun, le Gabon et la Guinée Equatoriale ont déjà ratifié le traité révisé de la CEEAC.
Dans leur démarche, après leur ratification, les trois pays sont en voie de transmettre les instruments de leur ratification au Secrétariat général de la CEEAC. Dans les huit autres pays de l’espace communautaire, la situation se veut plutôt préoccupante. Même si l’on laisse indiquer que le processus est bien engagé au niveau des gouvernements et Parlements respectifs.
Face à ces dysfonctionnements et compte tenu des impératifs de calendrier, le Conseil des ministres a insisté sur la nécessité de se conformer au délai fixé par les chefs d’Etat et de gouvernement pour procéder à la ratification de ce Traité.