La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en partenariat avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’UNICEF organise, ce mardi 9 juin 2020, un dialogue virtuel sur les politiques de la jeunesse.
Axé sur le thème : « Rebâtir plus solide avec la jeunesse africaine », cette initiative vise à amener les jeunes Africains à contribuer dans la reconstruction des paysages économiques et sociaux plus solides du continent, indiquent les trois institutions dans une note conceptuelle sur ledit dialogue.
en effet, ce dialogue a pour objectifs principaux de faire le bilan des retombées de la pandémie de Covid-19 sur les jeunes en Afrique ; consolider les préoccupations, les conversations et les contributions des jeunes africains dans la réponse face au Covid-19 et sur la question de rebâtir plus solide les économies africaines ; et fournir une plate-forme pour écouter les voix, les idées et les récits des jeunes en ce qui concerne la réponse du Secteur de la jeunesse de l’Union africaine à la crise.
En outre, la réunion mettra en évidence, les défis spécifiques auxquels sont confrontés les jeunes Africains face à la pandémie et ses mesures d’atténuation ; présentera les efforts des jeunes pour répondre aux différents aspects de la réalité actuelle de la pandémie ; et traitera des thèmes de l’éducation, de l’innovation, de l’emploi, de la santé et d’un engagement civique et communautaire significatif, entre autres.
Les principales questions et défis pour rebâtir plus solide et le rôle des jeunes dans cette optique seront également à l’honneur. Un document final contenant des recommandations aux gouvernements sera produit. Il alimentera le Comité technique spécialisé des ministres de la jeunesse, de la culture et du sport de l’Union africaine qui se tiendra le 17 juin 2020.
Selon les organisateurs, il est également crucial d’aborder la fragilité omniprésente des systèmes de santé et d’éducation des pays et leur dépendance à l’égard des ressources naturelles et minérales, l’instabilité macroéconomique, la vulnérabilité accrue de la dette publique et autres.
Et de conclure « Le nouveau récit concernant la question de rebâtir plus solide les économies africaines doit être soutenu par l’engagement et les actions renouvelés des pays afin d’accélérer le rythme et la voie de pénétration de l’innovation et de l’industrialisation avec de jeunes femmes et hommes autonomes en tant qu’acteurs pivots et acteurs du changement. Un tel changement de paradigme permettra à l’Afrique de libérer le potentiel important de jeunes et d’exploiter son dividende démographique », indique la note conceptuelle.