La mise en œuvre officielle de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), amène les Etats à assoir les ultimes réglages pour s’arrimer à cette nouvelle donne à la fois commerciale et intégrative.
Dans ce cadre, le 04 janvier dernier, le gouvernement gabonais s’est plié à cet exercice, avec l’examen de son plan d’actions pour ladite Zlecaf. A l’occasion, le ministre du Commerce, des Petites et moyennes entreprises et de l’Industrie, Hugues Mbadinga Madiya, et ses collègues du Budget et des Comptes publics, Sosthène Ossoungou ainsi que celui de l’Economie et de la Relance, Nicole Roboty Epse Mbou ont examiné ce plan d’actions opérationnel avec le groupe de travail dédié à cet effet.
Ainsi, des instructions ont été ce groupe de travail composé de différents responsables des entités sous tutelle des Ministères pré- cités, d’élaborer et par la suite, de soumettre aux membres du gouvernement, un plan d’actions opérationnel de la ZLECAF. Après examen dudit plan, suivi de quelques amendements, il a été instruit à ce groupe de travail, de veiller à une harmonisation des différentes données et arbitrages apportés à ce plan d’action.
Pour rappel, le Gabon a signé l’Accord de zone de libre-échange continentale africaine en mars 2018, avant de procéder à sa ratification en juillet 2019. Cet accord engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80% des biens qu’ils produisent. Dans ce cadre, le commerce intra-africain est susceptible d’augmenter de 52% et d’attirer au Gabon, un important flux d’investissements et d’opportunités.
Des actions prioritaires ont été élaborées et devront permettre « à notre pays d’entrer gagnant dans ce nouveau grand marché africain, avec la possibilité d’avoir plus d’exportations, notamment en ce qui concerne les marchandises et les services. Nous voulons effectivement entrer dans la Zlecaf avec des atouts très importants », a toujours assuré le ministre Hugues Mbadinga Madiya.