A l’occasion d’un compte rendu parlementaire, l’honorable Julien Nkoghe Bekale a récemment devisé avec sa base électorale. Les échanges ont porté sur des questions liées à l’actualité économique et politique et sociale du pays.
Tout en réitérant son indéfectible attachement au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, l’ancien Premier ministre a édifié les populations sur les récents projets de loi adoptés par le l’Assemblée nationale. Sur le projet de loi relatif à la révision de la constitution par exemple, Julien Nkoghe Bekale est revenu sur le caractère enrichissant de ce nouveau dispositif. « Je voudrais vous parler de la loi qui défraie la chronique et ne devrait pas, le parlement réuni en congrès a adopté la loi sur la constitution gabonaise. Je voudrai vous préciser qu’une loi est la loi fondamentale. Elle n’est pas écrite sur du marbre, elle peut être amendée et révisé en fonction des circonstances des moments ».
Selon l’honorable, le cas du Gabon est loin d’être isolé. Faisant ainsi allusion aux grandes nations du monde. « Ces derniers temps, vous suivez l’actualité en regardant les informations des Etats unies d’Amérique. chaque fois que les Américains évoquent quelque chose, ils vous disent 5e amendement, 10e amendement, 25e amendement, 30e amendement, ça veut dire que chaque fois que ce peuple s’est retrouvé confronté à une difficulté que la loi fondamentale initiale n’avait pas prévue, on modifiait, on corrigeait et on adaptait », a-t-il indiqué.
Autrement dit, « C’est ce que la loi portant révision de la constitution que nous avons adopté le 29 décembre dernier a fait. Dans notre constitution, le constituant de l’époque a prévu ce qu’on appelle l’empêchement définitif qui, selon les interprétations correspondrait au décès de quelqu’un qui ne peut plus exercer une fonction », a-t-il précisé. Avant d’a jouter que : « l’empêchement temporaire, c’est la notion nouvelle que nous avons introduit dans la constitution, par opposition à l’empêchement définitif. C’est pour ça que nous avons jugé utile de réviser la constitution ».
Julien Nkoghe Bekale est également revenu sur les contours de la loi sur le mariage coutumier. Dans ce cadre, a-t-il indiqué, « Le législateur est un être humain comme vous, il voit l’évolution de la société et nous voyons l’engouement sur le mariage coutumier. La femme mariée à la coutume aura les mêmes droits que la femme mariée à l’état civil. La loi n’est pas encore promulguée ». La loi vise donc à donner une valeur juridique au mariage coutumier.
L’ancien Premier ministre a conclu cette sortie avec le discours des vœux à la nation du chef de l’Etat. Une allocution qu’il a qualifiée de structurante et surtout de réconfortante, après près une année 2020 fortement éprouvante, pour cause de la crise sanitaire de la Covid – 19. Selon lui, le président de la République a défini un nouveau cap pour 2021. Année qui se veut à la fois de reprise mais également de porteuse d’espoirs, avec l’arrivée du vaccin contre la Covid-19.
Pour l’atteinte des objectifs voulus par le chef de l’Etat, Julien Nkoghe Bekale a précisé qu’elle passe inéluctablement par le changement des mentalités et de comportement. Et pour ce faire, les administrations, les élus locaux, chacun à son niveau et à sa place, se doit de se mettre au travail.