Dans le souci d’assoir la convivialité et l’harmonie pour une meilleure productivité de l’entreprise, les partenaires sociaux et la direction générale de la Société d’exploitation du Transgabonais (SE-TRAG), viennent de parapher une nouvelle convention collective.
Ce texte réglementaire, indique-on, côté jardin, « définit les statuts de chacun des 1400 agents de la société ». Il a été paraphé sous les auspices du ministère du travail, via son inspecteur spécial du travail chargé du chemin de fer, Dieudonné Ibouily, à la suite d’un laborieux travail de dix jours. Selon M. Ibouily, «Cette nouvelle convention collective contient des avancées indéniables qui amélioreront radicalement le climat au sein de l’entreprise ».
Côté cour, la cérémonie a réuni les trois parties prenantes : la direction générale, les partenaires sociaux et l’administration du travail. Dans le fonds, l’on indique que ce texte comporte plusieurs innovations. Ont cite notamment : l’identification et le répertoire des différents métiers, les classifications catégorielles, les primes et indemnités revues à la hausse sont désormais autant des réalités qui distinguent cette convention aux précédentes. Une approche qui a été saluée par les différentes parties prenantes, et qui par ailleurs, se sont réjouies du climat de bonne entente qui a prévalu lors des débats pour aboutir aux résultats satisfaisants.
A l’occasion, le directeur général, Christian Magni, « s’est dit honoré de l’adoption de ce nouvel outil de travail qui garantit les acquis sociaux du personnel ». A cet effet, il n’a pas manqué de remercier les partenaires sociaux pour leur dextérité. Avant de rappeler « l’importance qu’il accorde au dialogue social sans lequel, aucun objectif ne peut être atteint ». A l’administration du travail, « il a dit sa gratitude pour le coaching de son inspecteur spécial chargé du chemin de fer qui n’a ménagé aucun effort pour l’aboutissement des travaux ». M. Magni a également exprimé sa fierté de conduire cette révision de la con-vention collective a appelé les deux parties à persévérer dans le dialogue avec la direction générale.
Satisfaction également su côté des partenaires sociaux qui, par la voix de leur représentant, Jean René Minanga, ont qualifié ce texte d’avancée significative dans leur cadre de travail. Dans ce droit fil, Jean René Minanga a indiqué que « négocier n’est pas faire une guerre avant de solliciter la compréhension et la patience de ses collègues, car les avancées obtenues ne sont certainement pas ce que certains auraient voulu, mais toutefois, significatives pour le plus grand nombre ». Et d’ajouter « L’action syndicale doit faire l’objet d’attention de tous les agents qui attendent d’elle l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie », a-t-il fait remarquer. Avant de conclure son propos sur une note d’espoir. Pour rappel, l’on indique que huit des dix syndicats que compte la SETRAG, sont signataires de cette